Connaissance artificielle et droit

Chaque seconde, sur internet, 29 000 Gigaoctets (Go) d'informations sont publiés dans le monde. Ainsi, sans rien savoir, nous pouvons être tout sachant... À toute vitesse. Il est alors question d'une connaissance artificielle dont les sciences cognitives et le droit font leur miel. La connaissance artificielle - qu'elle soit de nature matérialisée ou dématérialisée - est l'un des piliers des sciences cognitives et du droit. Le numérique du droit ou le droit du numérique n'ont-ils alors contrairement aux apparences - fait qu'étendre une analyse de longue date ? C'est pour répondre à cette question que des cognitivistes et juristes se sont rassemblés dans un symposium du laboratoire Lutin de la Cité des sciences et de l'industrie (Paris). François Jouen est Doyen de la section des Sciences de la Vie et de la Terre, Université de Recherche Paris Sciences et Lettres (PSL), École Pratique des Hautes Études (EPHE), GRET Modélisation Epigénétique et Développement (MEDé), Co-directeur du Laboratoire CHArt. Catherine Puigelier est Professeur de droit privé à l'Université Paris Lumières (Paris VIII), Membre du Laboratoire de droit social de l'Université Panthéon-Assas (Paris II), Forces du droit, CERSA / CNRS, CHArt. Charles Tijus est Professeur de psychologie cognitive à l'Université Paris Lumières (Paris VIII), Directeur du Laboratoire Lutin de la Cité des Sciences et de l'Industrie, Codirecteur du Laboratoire CHArt.