
Contribution à l'étude de l'autorité de la chose jugée au pénal sur le civil
Prix de l'Académie de Législation de Toulouse
- Auteur : Antoine Botton
- Editeur : LGDJ
- Collection : Thèses
- Sous-collection : Bibliothèque des sciences criminelles
- Numéro du tome : 49
- Parution : 23/11/2010
- EAN : 9782275036267
- 338 pages
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L'autorité de la chose jugée au pénal sur le civil consiste à empêcher le juge civil de revenir sur quelques-uns des points antérieurement tranchés par le juge pénal. Ainsi entendue, il convient d'observer qu'elle soulève de nombreuses interrogations.
La règle en elle-même repose traditionnellement sur l'idée de supériorité du pénal. Or, cette justification hiérarchique ne laisse pas de susciter les réserves doctrinales. Ces critiques, nécessitant d'être systématisées et complétées, doivent-elles cependant mener à prôner l'abandon de l'autorité de la chose jugée au pénal sur le civil ?
La mise en oeuvre de la règle renvoie, quant à elle, à deux types de difficultés. D'une part, si l'effectivité de l'autorité examinée suppose que la « chose à juger au civil » recoupe la « chose jugée au pénal », en quoi consistent - ou devraient consister - ces dernières ?
D'autre part, nécessaire, l'exigence d'intersection des choses jugées et à juger est-elle suffisante ? À cet égard, ne faudrait-il pas, au nom du principe du contradictoire, revenir sur le caractère erga omnes de l'autorité ?
En conclusion, si l'étude de l'autorité de la chose jugée au pénal sur le civil implique, à l'évidence, de s'interroger sur les relations entre les juges répressif et civil, elle appelle, plus largement, une réflexion touchant aussi bien à l'identité des droits pénal et civil - formels comme substantiels - qu'à l'adaptation d'une règle pluriséculaire aux canons du procès équitable.
La règle en elle-même repose traditionnellement sur l'idée de supériorité du pénal. Or, cette justification hiérarchique ne laisse pas de susciter les réserves doctrinales. Ces critiques, nécessitant d'être systématisées et complétées, doivent-elles cependant mener à prôner l'abandon de l'autorité de la chose jugée au pénal sur le civil ?
La mise en oeuvre de la règle renvoie, quant à elle, à deux types de difficultés. D'une part, si l'effectivité de l'autorité examinée suppose que la « chose à juger au civil » recoupe la « chose jugée au pénal », en quoi consistent - ou devraient consister - ces dernières ?
D'autre part, nécessaire, l'exigence d'intersection des choses jugées et à juger est-elle suffisante ? À cet égard, ne faudrait-il pas, au nom du principe du contradictoire, revenir sur le caractère erga omnes de l'autorité ?
En conclusion, si l'étude de l'autorité de la chose jugée au pénal sur le civil implique, à l'évidence, de s'interroger sur les relations entre les juges répressif et civil, elle appelle, plus largement, une réflexion touchant aussi bien à l'identité des droits pénal et civil - formels comme substantiels - qu'à l'adaptation d'une règle pluriséculaire aux canons du procès équitable.
EAN | 9782275036267 |
ISBN | 978-2-275-03626-7 |
Date de parution | 23/11/2010 |
Nombres de pages | 338 |
Numéro du tome | 49 |
Type d’ouvrage | Thèses |
Support | Livre |
Langue | Français |
Auteur(s) | Antoine Botton |
Editeur | LGDJ |
Collection | Thèses |
Sous-collection | Bibliothèque des sciences criminelles |
Thème | Droit > Droit pénal & procédure pénale > Autres ouvrages |