
Droit de l'Air et de l'Espace
- Auteur : Hassania Cherkaoui
- Editeur : C.I.A.M.A (Cour Internationale d'arbitrage Maritime et Aérien)
- Parution : 21/06/2022
- EAN : 9789920303590
- 280 pages
Plus qu'un exemplaire !
Commandez cet ouvrage par DHL
avant 13h et recevez-le demain
avant 13h et recevez-le demain
Disponible à la librairie LGDJ à Paris
En stock, expédié sous 24 heures
En stock, expédié sous 24 heures
Cet ouvrage est le fruit d'un travail considérable lié à la prise en considération de statuts juridiques différents du droit aérien et du droit spatial, dont le régime juridique n'est pas identique car l'Espace aérien, sauf au-dessus de la haute mer et de l'Antarctique, relève de la souveraineté des États sous-jacents, alors que l'Espace extra-atmosphérique est caractérisé par son régime de liberté et de non-appropriation étatique.
La réflexion menée dans la comparaison des deux domaines nous a permis de relever, quelquefois, une certaine dépendance dans l'exercice des activités spatiales et aéronautiques, notamment par la traversée des satellites dans le territoire aérien d'un autre État et par les risques qu'engendre l'activité spatiale sur la Terre à la suite des lancements de satellites dans l'Espace extra-atmosphérique.
Notre attention s'est surtout concentrée sur l'analyse des conséquences spatiales résultant du processus politique dans l'espace aérien et le cosmos. On assiste actuellement à l'émergence d'ambitions, américaines ou de quelques autres pays, dans le domaine de l'exploitation commerciale des ressources extra-terrestres, ce qui s'avère incompatible avec le principe de non-appropriation de l'espace extra-atmosphérique. Ces ambitions s'apparentent à l'ouverture d'une boîte de Pandore qui ferait perdre à l'espace son caractère sanctuarisé et universel. Si l'espace extra-atmosphérique est libre et, a priori, exempt de toute souveraineté, l'espace aérien, quant à lui, obéit à une réglementation interne de l'État sous-jacent en vertu de l'exclusivité de sa souveraineté aérienne, ce qui permet à ce dernier, en cas de survol de son territoire par un aéronef sans son autorisation, de prendre des mesures pour contraindre le pilote à atterrir, et s'il n'obtempère pas aux ordres, d'utiliser la force. Mais la protection des aéronefs civils contre la force armée est un principe du droit international qui n'a vocation à s'appliquer que dans certaines conditions.
Hassania CHERKAOUI est docteur d'État en droit, professeur à la faculté de droit de Casablanca et conférencier en droit maritime et aérien aux USA. Est également Présidente de la Cour internationale d'arbitrage maritime et aérien (CIAMA) à Casablanca, Membre de l'Association Mondiale des dispacheurs et Conseiller du Centre Portuaire international et de l'Union Européenne (PORTIUS à GHENT (BELGIUM). Auteur de nombreux articles de droit dans les médias américains et marocains et d'ouvrages en droit des affaires.
La réflexion menée dans la comparaison des deux domaines nous a permis de relever, quelquefois, une certaine dépendance dans l'exercice des activités spatiales et aéronautiques, notamment par la traversée des satellites dans le territoire aérien d'un autre État et par les risques qu'engendre l'activité spatiale sur la Terre à la suite des lancements de satellites dans l'Espace extra-atmosphérique.
Notre attention s'est surtout concentrée sur l'analyse des conséquences spatiales résultant du processus politique dans l'espace aérien et le cosmos. On assiste actuellement à l'émergence d'ambitions, américaines ou de quelques autres pays, dans le domaine de l'exploitation commerciale des ressources extra-terrestres, ce qui s'avère incompatible avec le principe de non-appropriation de l'espace extra-atmosphérique. Ces ambitions s'apparentent à l'ouverture d'une boîte de Pandore qui ferait perdre à l'espace son caractère sanctuarisé et universel. Si l'espace extra-atmosphérique est libre et, a priori, exempt de toute souveraineté, l'espace aérien, quant à lui, obéit à une réglementation interne de l'État sous-jacent en vertu de l'exclusivité de sa souveraineté aérienne, ce qui permet à ce dernier, en cas de survol de son territoire par un aéronef sans son autorisation, de prendre des mesures pour contraindre le pilote à atterrir, et s'il n'obtempère pas aux ordres, d'utiliser la force. Mais la protection des aéronefs civils contre la force armée est un principe du droit international qui n'a vocation à s'appliquer que dans certaines conditions.
Hassania CHERKAOUI est docteur d'État en droit, professeur à la faculté de droit de Casablanca et conférencier en droit maritime et aérien aux USA. Est également Présidente de la Cour internationale d'arbitrage maritime et aérien (CIAMA) à Casablanca, Membre de l'Association Mondiale des dispacheurs et Conseiller du Centre Portuaire international et de l'Union Européenne (PORTIUS à GHENT (BELGIUM). Auteur de nombreux articles de droit dans les médias américains et marocains et d'ouvrages en droit des affaires.
EAN | 9789920303590 |
ISBN | 978-9-92030-359-0 |
Date de parution | 21/06/2022 |
Nombres de pages | 280 |
Type d’ouvrage | Colloques - Etudes - Rapports |
Support | Livre |
Langue | Français |
Auteur(s) | Hassania Cherkaoui |
Editeur | C.I.A.M.A (Cour Internationale d'arbitrage Maritime et Aérien) |
Thème | Droit > Droit international et étranger > Droit international public |