Droit minier et des hydrocarbures en Afrique centrale à l'aune des dernières réformes

> Droit international.

Cet ouvrage donne un éclairage sur les règles et pratiques de gouvernance dans deux secteurs piliers pour le développement économique en Afrique : les mines et les hydrocarbures. Ces deux secteurs de l’économie sont restés longtemps marqués par la coexistence-concurrence des pratiques légales et extralégales dans des contextes d’incertitudes et d’insécurité juridiques qui justifient des réformes législatives entreprises au cours de deux dernières décennies.

Le contexte économique international étant dominé actuellement par une responsabilisation accrue des entreprises face aux enjeux du développement durable, les législations des mines et d’hydrocarbures sont amenées, plus que par le passé, à tenir compte de cette tendance. D’où l’élaboration de nouveaux cadres juridiques de régulation dans les secteurs concernés par l’exploitation des ressources minières et d’hydrocarbures.

En République démocratique du Congo, un des pays détenteurs des ressources minières et d’hydrocarbures de la région de l’Afrique Centrale, les autorités publiques, revendiquant un statut stratégique de « pays-solution » pour l’avenir de l’humanité, ont voulu sécuriser l’ensemble des acteurs intéressés par l’exploitation des ressources minières et d’hydrocarbures en procédant à des réformes législatives courageuses.

L’auteur de la présente édition du Droit minier et des hydrocarbures démontre qu’à travers une application rigoureuse de ces réformes, il est possible d’optimiser la gestion de ces secteurs et de déclencher une dynamique de développement économique et social effective du pays qui pourra alors jouer un rôle majeur dans la transition énergétique mondiale.

L’ouvrage examine les différentes implications législatives de la question de la responsabilité sociale et environnementale des grandes compagnies transnationales d’exploitation des ressources minières et d’hydrocarbures afin que le profit tiré de l’exploitation de ces ressources par les générations présentes n’obstrue pas les aspirations des générations futures à garantir le leur.