
Du pouvoir à la contestation
- Auteur : François Chazel
- Editeur : LGDJ
- Collection : Droit et société
- Numéro du tome : 36
- Parution : 12/11/2003
- EAN : 9782275023960
- 204 pages
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Les trois thèmes autour desquels est construit cet ouvrage, pouvoir, mobilisations collectives et révolutions, ont chacun une place reconnue dans la sociologie politique contemporaine ; mais il est encore rare qu'ils soient associés.
Penser le pouvoir en termes relationnels permet d'échapper à la tentation de l'enfermer dans des structures de domination supposées intangibles : il faut apprendre à reconnaître la dynamique propre de pouvoir.
De son côté, la mobilisation est confrontée aux(x) paradoxe(s) de l'action collective : la capacité de s'organiser est en effet répartie de façon différentielle selon les acteurs et les groupes.
Ainsi les mobilisations collectives peuvent constituer un éventuel remède aux déséquilibres de pouvoir ; mais elles se révèlent parfois impossibles ou, dans d'autres cas, précaires. Sans doute faut-il se garder de ramener les révolutions, phénomène multidimensionnel, à de simples mobilisations réussies ; mais l'attention qui est portée ici aux enchaînements révolutionnaires invite à accorder aux processus de mobilisation une importance significative, comme on tente de le montrer à travers l'exemple de l'Allemagne de l'Est. La mobilisation n'est plus simplement alors un défi aux autorités établies ; elle est susceptible, dans ces cas extrêmes, de détruire les bases mêmes de leur domination.
François Chazel est professeur de sociologie à l'Université de Paris-Sorbonne. Ses recherches et publications portent à la fois sur des questions de théorie sociologique et sur des problèmes relevant de la sociologie politique, en particulier sur les trois thèmes majeurs du présent livre.
Penser le pouvoir en termes relationnels permet d'échapper à la tentation de l'enfermer dans des structures de domination supposées intangibles : il faut apprendre à reconnaître la dynamique propre de pouvoir.
De son côté, la mobilisation est confrontée aux(x) paradoxe(s) de l'action collective : la capacité de s'organiser est en effet répartie de façon différentielle selon les acteurs et les groupes.
Ainsi les mobilisations collectives peuvent constituer un éventuel remède aux déséquilibres de pouvoir ; mais elles se révèlent parfois impossibles ou, dans d'autres cas, précaires. Sans doute faut-il se garder de ramener les révolutions, phénomène multidimensionnel, à de simples mobilisations réussies ; mais l'attention qui est portée ici aux enchaînements révolutionnaires invite à accorder aux processus de mobilisation une importance significative, comme on tente de le montrer à travers l'exemple de l'Allemagne de l'Est. La mobilisation n'est plus simplement alors un défi aux autorités établies ; elle est susceptible, dans ces cas extrêmes, de détruire les bases mêmes de leur domination.
François Chazel est professeur de sociologie à l'Université de Paris-Sorbonne. Ses recherches et publications portent à la fois sur des questions de théorie sociologique et sur des problèmes relevant de la sociologie politique, en particulier sur les trois thèmes majeurs du présent livre.
EAN | 9782275023960 |
ISBN | 978-2-275-02396-0 |
Date de parution | 12/11/2003 |
Nombres de pages | 204 |
Numéro du tome | 36 |
Type d’ouvrage | Essais |
Support | Livre |
Langue | Français |
Auteur(s) | François Chazel |
Editeur | LGDJ |
Collection | Droit et société |
Thème | Droit > Théorie / Sociologie / Histoire / Philosophie / Histoire du droit > Sociologie / Linguistique |