Expressions culturelles et identités européennes
Qu'est-ce qu'être européen ? Impossible de proposer une réponse simple et définitive. Il faut différencier le fait de la conscience, le juridique du sentiment, le social du culturel. La citoyenneté européenne, depuis 1992, complète la citoyenneté nationale mais ne la remplace pas. Chaque citoyen doit découvrir cette citoyenneté, ou rester dans l'ignorance. Comme il n'y a pas de nationalité européenne, être Européen, c'est donc avant tout avoir conscience de l'existence d'un projet européen. Une logique qui s'inscrit à la fois dans les processus identitaires, dans les cultures et la citoyenneté active.
La « globalisation » culturelle affecte évidemment les mécanismes identitaires. La construction identitaire suppose à la fois altérité et communion, et autorise en même temps une différenciation et une insertion sociale. Il semble donc logique que la construction européenne renforce les sentiments identitaires, souvent au niveau des nations et non des États. L'identité européenne se ressent alors souvent en négatif, par la confrontation avec l'altérité plus qu'avec le semblable. L'identité, par la culture, hérite en partage d'une tradition d'humanisme, mais aussi d'une éthique politique. L'« européanisation » des cultures s'inscrit dans une démarche d'ouverture constante vers l'autre, un processus d'enrichissement qui complète l'école de morale politique induite par l'Histoire et le rôle de révélateur de l'identité européenne que devraient jouer les institutions européennes.
Les textes proposés dans ce volume contribuent à ces réflexions et analyses. Après une introduction philosophique, la première partie traite surtout de l'articulation entre identités et citoyennetés, avec des apports sociologiques, juridiques et historiques. La seconde partie explore les liens entre identités et cultures, en particulier relativement aux expressions artistiques, au patrimoine culturel, à la littérature ou au multilinguisme incontournable, notamment en Europe centrale. La conclusion, enfin, est offerte par une écrivaine qui illustre par son propre destin une réalité et un projet européens.
La « globalisation » culturelle affecte évidemment les mécanismes identitaires. La construction identitaire suppose à la fois altérité et communion, et autorise en même temps une différenciation et une insertion sociale. Il semble donc logique que la construction européenne renforce les sentiments identitaires, souvent au niveau des nations et non des États. L'identité européenne se ressent alors souvent en négatif, par la confrontation avec l'altérité plus qu'avec le semblable. L'identité, par la culture, hérite en partage d'une tradition d'humanisme, mais aussi d'une éthique politique. L'« européanisation » des cultures s'inscrit dans une démarche d'ouverture constante vers l'autre, un processus d'enrichissement qui complète l'école de morale politique induite par l'Histoire et le rôle de révélateur de l'identité européenne que devraient jouer les institutions européennes.
Les textes proposés dans ce volume contribuent à ces réflexions et analyses. Après une introduction philosophique, la première partie traite surtout de l'articulation entre identités et citoyennetés, avec des apports sociologiques, juridiques et historiques. La seconde partie explore les liens entre identités et cultures, en particulier relativement aux expressions artistiques, au patrimoine culturel, à la littérature ou au multilinguisme incontournable, notamment en Europe centrale. La conclusion, enfin, est offerte par une écrivaine qui illustre par son propre destin une réalité et un projet européens.
EAN | 9782802735632 |
ISBN | 978-2-8027-3563-2 |
Date de parution | 14/03/2012 |
Nombres de pages | 376 |
Type d’ouvrage | Documents |
Support | Livre |
Langue | Français |
Auteur(s) | Collectif |
Editeur | Bruylant |
Thème | Droit > Droit de la culture |
Thème secondaire | Droit > Droit européen > Autres ouvrages |