Histoire et postérité de la Déclaration universelle des droits de l'homme

La Déclaration universelle des droits de l'Homme, qui a été adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1948, est, soixante-dix ans après, dans une situation paradoxale. Charte humaniste d'un nouvel ordre international, elle a été tour à tour encensée et contestée, revendiquée et ignorée. Elle apparaît comme un symbole politique majeur, en réaction aux horreurs de la Seconde Guerre mondiale, une étape incontournable du grand projet - issu de la philosophie kantienne et l'idéologie libérale - associant paix et démocratie. Mais aujourd'hui, la Déclaration doit faire face à de nouvelles contestations idéologiques et contradictions politiques qui fragilisent le projet global qu'elle sous-tend. Cet ouvrage, dans lequel sont rassemblées les analyses interdisciplinaires d'historiens, de juristes et de politistes, entend revenir sur les critiques adressées à la Déclaration et les multiples défis qu'elle doit affronter, dans sa quête d'universalité et d'effectivité. Préface de Jean-Marie Burguburu. Sous la direction de Valentine Zuber, Emmanuel Decaux et Alexandre Boza. Valentine Zuber est historienne, directrice d'études à l'École pratique des hautes études l'université PSL), membre du Centre d'études républicaines (CEDRE) à Histara et membre associé du Groupe sociétés, religions, laïcités (GSRL). Emmanuel Decaux est agrégé de droit public, professeur émérite de l'université Paris 2 Panthéon-Assas et président du comité d'orientation du Centre de recherche sur les droits de l'Homme et le droit humanitaire (CRDH). Alexandre Boza est agrégé d'histoire, doctorant à Sciences Po Paris et membre du Centre d'histoire (CHSP).