L'abus de biens sociaux dans le groupe de sociétés
- Auteur : Aline Atiback
- Editeur : L'Harmattan
- Parution : 01/01/2007
- EAN : 9782296024724
- 265 pages
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Le code de commerce, qui réprime les abus de biens sociaux, ne tient aucun compte de l'hypothèse où un acte est accompli contrairement à l'interêt immédiat d'une société, dans l'intérêt d'une autre société du même groupe. Pour combler ce vide législatif, les juridictions ont créé un droit prétorien permettant d'adapter le délit d'abus de biens sociaux aux groupes de sociétés. Cette jurisprudence considère ainsi que des faits qui seraient délictueux dans l'hypothèse d'une société isolée ne sont pas répréhensibles lorsqu'on est en présence d'un véritable groupe de sociétés, caractérisé par un intérêt commun. L'exonération n'est accordée que si les sacrifices imposés à une ociéte dans l'intérêt du groupe répondent aux exigences de contrepartie, uilibre et s'ils ne sont pas excessifs.
On constate que l'application du fait justificatif de groupe se fait de manière exceptionnelle, cette solution dérogatoire étant considérée comme simple bienveillance des juridictions à l'égard des groupes de sociétés, et non comme un principe d'application générale. En agissant dans l'intérêt du les dirigeants sociaux ne sont pas à l'abri d'un procès pénal, dont l'issue est aléatoire. En effet, les décisions jurisprudentielles n'obéissent à aucune agence d'uniformité et leur analyse révèle des incertitudes et divergences. Une intervention législative permettrait de poser un principe général d'exonération des actes accomplis dans l'intérêt du groupe, avec pour corollaire le renforcement de la protection des actionnaires minoritaires.
Aline Atiback est docteur en droit pénal des affaires de l'Université de Panthon-Assas, avocat au Barreau de Paris et chargée d'enseignement à l'Université de Paris XI.
On constate que l'application du fait justificatif de groupe se fait de manière exceptionnelle, cette solution dérogatoire étant considérée comme simple bienveillance des juridictions à l'égard des groupes de sociétés, et non comme un principe d'application générale. En agissant dans l'intérêt du les dirigeants sociaux ne sont pas à l'abri d'un procès pénal, dont l'issue est aléatoire. En effet, les décisions jurisprudentielles n'obéissent à aucune agence d'uniformité et leur analyse révèle des incertitudes et divergences. Une intervention législative permettrait de poser un principe général d'exonération des actes accomplis dans l'intérêt du groupe, avec pour corollaire le renforcement de la protection des actionnaires minoritaires.
Aline Atiback est docteur en droit pénal des affaires de l'Université de Panthon-Assas, avocat au Barreau de Paris et chargée d'enseignement à l'Université de Paris XI.
EAN | 9782296024724 |
ISBN | 978-2-296-02472-4 |
Date de parution | 01/01/2007 |
Nombres de pages | 265 |
Type d’ouvrage | Documents |
Support | Livre |
Langue | Français |
Auteur(s) | Aline Atiback |
Editeur | L'Harmattan |
Thème | Droit > Droit commercial et des affaires > Sociétés et autres groupements |
Thème secondaire | Droit > Droit pénal & procédure pénale > Droit pénal des affaires |