
L'Etat et la coopération transfrontalière
Poursuivant ses travaux relatifs au droit de la coopération transfrontalière, le RENTI avait choisi pour thème de travail de son troisième séminaire international, à Madrid en septembre 2006, la question très discutée des relations entre « l'Etat et la coopération transfrontalière ».
Controversé, cet objet d'étude l'est car il confronte l'Etat, dépositaire du monopole des relations internationales, avec un champ très particulier de relations extérieures peuplé principalement d'acteurs non étatiques. Le souci d'encadrement de ce relations l'emporte alors, qu'il s'agisse de surveillance, de contrôle administratif ou juridictionnel, comme les différents intervenants universitaires et professionnels s'en sont fait l'écho. Le constat a été particulièrement significatif au regard des témoignages tirés du système politique et juridique espagnol, pourtant largement ouvert à l'autonomie locale et à celle des Communautés autonomes.
Novateur, ce thème de réflexion l'a été aussi car, au-delà des idées reçues, il s'est avéré que l'Etat devenait également un protagoniste à part entière de cette modalité de coopération par-delà la frontière. Promoteur, mais aussi devenu opérateur de cette coopération au moins depuis l'adoption du règlement communautaire établissant un groupement européen de coopération territorial (GECT), l'Etat n'est donc pas l'adversaire que l'on aurait pu croire mais un véritable partenaire qui a compris l'utilité d'une gestion particulière des espaces frontaliers. Dépassant les idées reçues, ce constat tiré par le RENTI témoigne à la fois de l'actualité et de la richesse du droit de la coopération transfrontalière.
Controversé, cet objet d'étude l'est car il confronte l'Etat, dépositaire du monopole des relations internationales, avec un champ très particulier de relations extérieures peuplé principalement d'acteurs non étatiques. Le souci d'encadrement de ce relations l'emporte alors, qu'il s'agisse de surveillance, de contrôle administratif ou juridictionnel, comme les différents intervenants universitaires et professionnels s'en sont fait l'écho. Le constat a été particulièrement significatif au regard des témoignages tirés du système politique et juridique espagnol, pourtant largement ouvert à l'autonomie locale et à celle des Communautés autonomes.
Novateur, ce thème de réflexion l'a été aussi car, au-delà des idées reçues, il s'est avéré que l'Etat devenait également un protagoniste à part entière de cette modalité de coopération par-delà la frontière. Promoteur, mais aussi devenu opérateur de cette coopération au moins depuis l'adoption du règlement communautaire établissant un groupement européen de coopération territorial (GECT), l'Etat n'est donc pas l'adversaire que l'on aurait pu croire mais un véritable partenaire qui a compris l'utilité d'une gestion particulière des espaces frontaliers. Dépassant les idées reçues, ce constat tiré par le RENTI témoigne à la fois de l'actualité et de la richesse du droit de la coopération transfrontalière.
EAN | 9782802724421 |
ISBN | 978-2-8027-2442-1 |
Date de parution | 29/01/2008 |
Nombres de pages | 192 |
Numéro du tome | 3 |
Type d’ouvrage | Documents |
Support | Livre |
Langue | Français |
Auteur(s) | Collectif |
Editeur | Bruylant |
Thème | Droit > Droit international et étranger > Relations internationales |