L'innovation

Pourquoi la croissance est-elle occidentale ? À qui profite la croissance ? Comment stimuler l'innovation ? Peut-on mesurer le progrès ? Comment expliquer la croissance endogène ?

Une vision humaniste de l'innovation.

Comment rassembler en une seule approche l'avantage concurrentiel de Michael Porter, le surplus marxiste et l'effet d'expérience du Boston Consulting Croup ? C'est l'un des défis de cet ouvrage qui réussit à rassembler la gestion et l'économie de l'innovation dans une approche unifiée en créant ou renouvelant 4 concepts fondamentaux : le choix fragmentaire (choix collectif réalisé progressivement par agrégation de choix individuels, qui ne s'impose à l'ensemble que sous la forme de « standard » qui reste soumis à l'adhésion individuelle) : l'innovateur (individu qui accompagne la transformation d'une idée en un objet économique en assumant la définition du modèle économique et l'acceptation sociale et culturelle. Il est le créateur de l'innovation) : l'innovation (une création économique complexe aboutissant à une amélioration de l'efficacité globale de la société) : et la valeur d'innovation (avantage économique global résultant de l'innovation, pour les producteurs et pour les utilisateurs. Cette valeur peut être évaluée unitairement ou globalement, instantanément ou dans le futur).

En révélant que la « valeur d'innovation » est une grandeur mesurable, et que le processus innovant est une création économique complexe, les auteurs ouvrent de nouvelles perspectives à la réflexion sur l'évolution de nos sociétés.

Hors des sentiers battus, n'hésitant pas à faire appel à la psychologie, l'histoire ou la sociologie, ce livre définit une nouvelle approche de l'innovation, phénomène découvert en économie par Joseph Schumpeter au début du XX^e siècle. Utilisant de nombreux exemples pris dans l'histoire et l'actualité, les auteurs proposent d'oublier l'ancienne conception de l'innovation (un processus rationnel de maximisation de la satisfaction des clients) et de traiter l'innovation comme une création économique complexe organisée par un innovateur, justifiée par une amélioration globale de l'efficacité du fonctionnement économique de la société qu'ils dénomment « valeur d'innovation ».

En plaçant l'innovateur au centre du processus d'innovation, cet ouvrage redonne une dimension humaniste à l'acte économique majeur : celui de la création de nouvelles richesses par l'intelligence humaine. En fondant un paradigme humaniste de l'économie et singulièrement de son « coeur », l'innovation, ce livre redonne du sens à la notion de « progrès », ouvre des perspectives nouvelles pour notre avenir et éclaire sous un nouveau jour la question de la politique de l'innovation.

En collaboration avec Serge Chambaud.
Patrice Noailles est Président-fondateur de MentoPage.com, site d'inforrnation pratique qui a récemment absorbé photo-de-classe.com (1 Million d'abonnés). Il est aussi Président fondateur de Seillans Investissement, société de Capital Risque. Il est administrateur de la Financière de Brienne et du Fonds Atlaned (Marne). Après avoir terminé l'Ecole Centrale en 1976 et Sciences-po Paris en 1977, il a travaillé comme ingénieur chez Elf Aquitaine (aujourd'hui Total) puis à la Société Générale (Banque) avant de gérer des fonds privés de capital risque dans les années 90. Conseiller technique du Ministre de la recherche (Gouvernement Chirac de 1986), il avait fondé en 1985 l'Institut Politiques & technologies, premier « think tank » français sur l'innovation. Il dirige le séminaire « Innovation » du DESS « Patrimoine Immatériel de l'Entreprise » de l'Université de Marne-La-Vallée. En 1994, Stanley Hoffmann a préfacé son livre « De Gaulle et la Technologie » consacré à une analyse de la pensée du Général de Gaulle sur l'innovation.
Serge Chambaud est Directeur du Musée du CNAM (Conservatoire des Arts & Métiers). Ancien Directeur à l'Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) et ancien Président du Groupement professionnel des Fournisseurs d'Information en Ligne (GFII), il dirige le Master 2 « Patrimoine Immatériel de l'Entreprise » à l'Université de Marne-La-Vallée. Il est diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Paris (1971) et de l'Institut d'Administration des Entreprises de Paris (1975).