Résumé
Cet ouvrage est l'aboutissement de dix années de travail et de réflexion de l'auteur sur " l'idée consulaire ". Impressionné tout jeune à la lecture de Balzac et de Zola, fasciné par les commerçants qu'il appelle les " entreprenants ", André-Pierre Nouvion les dépeint comme une " classe dotée d'une mémoire et d'une culture collective ". Il défend, au-delà du rôle de l'appareil consulaire et du jeu des pouvoirs " élus- administratifs ", l'idée d'une destinée de cette classe, avec un objectif déclaré, celui " d'anoblir le commerce ", point d'aboutissement d'une évolution à laquelle participent les compétences consulaires. Cette thèse que publie la L.G.D.J. complète d'une note " politique " les écrits antérieurs sur les chambres, qui ne sont pas pléthore. Elle a aussi, grâce à l'Index analytique et alphabétique qui en facilite l'accès, vocation à devenir un outil pratique de référence pour les spécialistes, les usagers et aussi les Amis de l'Institution consulaire.