L'intérêt général et les brevets pharmaceutiques en Afrique dans un contexte de crise sanitaire

Le continent africain n'a pas été épargné par la récente pandémie de la Covid-19. Comme le virus du VIH-Sida qui a décimé de nombreuses personnes vers la fin des années 1990 et le début des années 2000, l'Afrique pourrait être confrontée à d'autres crises sanitaires.

À partir des flexibilités prévues par l'Accord sur les ADPIC (Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce) signé dans le cadre de l'Accord de Marrakech de 1994 instituant l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), cet ouvrage présente comment une bonne organisation en amont du système des brevets, en plus d'autres mesures juridiques et extra-juridiques tenant compte des spécificités des pays africains, pourraient permettre à leurs gouvernements de surmonter des crises sanitaires impliquant le recours aux produits pharmaceutiques brevetés.

Stéphanie Ngo Mbem-Koneba, est titulaire d'un diplôme d'Études Supérieures Spécialisées d'Accords et propriété industrielle du Centre d'Études Internationales de la Propriété Industrielle (CEIPI) et d'un doctorat en droit de l'Université de Strasbourg. Ancienne avocate au Barreau de Paris, elle enseigne depuis 2010 le droit de la propriété intellectuelle à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l'Université de Douala, et est Conseil en propriété industrielle agréé par l'Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI).