La démocratie genevoise
Préface de Guy-Olivier Segond
- Auteur : Dominique Wisler
- Editeur : Georg
- Parution : 18/03/2009
- EAN : 9782825709528
- 279 pages
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A l'heure où Genève s'interroge sur son avenir, un retour sur l'histoire mouvementée de sa constitution s'impose.
Enfantée par une révolution en 1846, la nouvelle constitution démocratique genevoise donna au radicalisme triomphant et à son chef, James Fazy, les pleins pouvoirs sans se soucier des minorités écrasées. Bientôt les tensions s'accentuèrent et ce fut l'émeute en 1864. Pour calmer le jeu et assagir les moeurs politiques, le philosophe genevois Ernest Naville proposa une solution inouïe : le scrutin dit proportionnel. Après bien des péripéties, Genève en adopta le principe en 1892.
Confrontée aux mêmes maux, Zurich préféra la démocratie directe à la proportionnelle et, en 1868, étonna le monde en adoptant les droits d'initiative et de référendum. Les innovations des laboratoires suisses suscitèrent l'enthousiasme de leurs contemporains, furent l'objet de plusieurs congrès et trouvèrent des répliques jusque dans l'ouest du Mississippi.
Pourtant les jeunes démocraties n'étaient pas au bout de leurs peines. La grande crise des années 1930 s'annonçait. Comment ces institutions hyper-démocratiques allaient-elles résister aux coups de boutoir d'une crise économique, financière et sociale ? Et Genève ? S'était-on suffisamment délesté de l'esprit de parti, du triomphalisme des majorités et des ukases politiques pour traverser sans embûches la nouvelle tempête?
Dominique Wisler, ancien chargé de cours à l'Université de Genève, s'occupe de mandats de démocratisation des forces policières. Ses projets l'ont mené en Hongrie, en Bosnie-Herzégovine, au Mozambique, au Soudan et en Irak.
Enfantée par une révolution en 1846, la nouvelle constitution démocratique genevoise donna au radicalisme triomphant et à son chef, James Fazy, les pleins pouvoirs sans se soucier des minorités écrasées. Bientôt les tensions s'accentuèrent et ce fut l'émeute en 1864. Pour calmer le jeu et assagir les moeurs politiques, le philosophe genevois Ernest Naville proposa une solution inouïe : le scrutin dit proportionnel. Après bien des péripéties, Genève en adopta le principe en 1892.
Confrontée aux mêmes maux, Zurich préféra la démocratie directe à la proportionnelle et, en 1868, étonna le monde en adoptant les droits d'initiative et de référendum. Les innovations des laboratoires suisses suscitèrent l'enthousiasme de leurs contemporains, furent l'objet de plusieurs congrès et trouvèrent des répliques jusque dans l'ouest du Mississippi.
Pourtant les jeunes démocraties n'étaient pas au bout de leurs peines. La grande crise des années 1930 s'annonçait. Comment ces institutions hyper-démocratiques allaient-elles résister aux coups de boutoir d'une crise économique, financière et sociale ? Et Genève ? S'était-on suffisamment délesté de l'esprit de parti, du triomphalisme des majorités et des ukases politiques pour traverser sans embûches la nouvelle tempête?
Dominique Wisler, ancien chargé de cours à l'Université de Genève, s'occupe de mandats de démocratisation des forces policières. Ses projets l'ont mené en Hongrie, en Bosnie-Herzégovine, au Mozambique, au Soudan et en Irak.
EAN | 9782825709528 |
ISBN | 978-2-8257-0952-8 |
Date de parution | 18/03/2009 |
Nombres de pages | 279 |
Type d’ouvrage | Essais |
Support | Livre |
Langue | Français |
Auteur(s) | Dominique Wisler |
Editeur | Georg |
Thème | Droit > Droit international et étranger > Droit étranger |