La gauche et la seconde chambre de 1945 à nos jours
Préface de Henry Roussillon
- Auteur : Vincent Boyer
- Editeur : L'Harmattan
- Collection : Logiques Juridiques
- Parution : 19/11/2007
- EAN : 9782296044272
- 558 pages
Expédié sous 6 à 10 jours
La position de la gauche communiste et socialiste à l'égard de la seconde chambre depuis 1945 est souvent présentée comme étant constituée de revirements successifs le plus souvent dictés par des considérations électorales. Ainsi, la gauche aurait d'abord prôné le monocamérisme par hostilité au Sénat en 1945-1946, elle se serait ensuite montrée peu favorable au Conseil de la République sous la Quatrième République, avant de se déclarer très favorable au Sénat de 1958 tant qu'il a combattu activement le général de Gaulle et ses gouvernements, pour finalement manifester son hostilité au Sénat depuis 1981 et sa politisation accrue. Est également mis en avant le fait que la position officielle des partis communiste et socialiste ne serait pas partagée par tous leurs sénateurs.
Dans le cadre de cette étude, il s'agit alors de se demander s'il n'est pas possible de déceler, sous ces contradictions et ces rétractations, une logique sous-jacente, un fondement théorique, expliquant la position de la gauche communiste et socialiste à l'égard de la seconde chambre depuis 1945.
Pour ce faire, il faut partir du postulat selon lequel les notions de « Sénat » et de « seconde chambre » ne sont pas synonymes, c'est-à-dire que le rejet du Sénat n'est pas forcément le rejet de toute seconde chambre et que l'acceptation d'une seconde chambre n'est pas forcément l'acceptation du Sénat.
Il apparaît alors que depuis 1945, la gauche manifeste son hostilité au Sénat tout en se déclarant favorable à l'existence d'une seconde chambre.
Vincent Boyer, docteur en droit public, est attaché temporaire d'enseignement et de recherche à l'université des sciences sociales de Toulouse I.
Dans le cadre de cette étude, il s'agit alors de se demander s'il n'est pas possible de déceler, sous ces contradictions et ces rétractations, une logique sous-jacente, un fondement théorique, expliquant la position de la gauche communiste et socialiste à l'égard de la seconde chambre depuis 1945.
Pour ce faire, il faut partir du postulat selon lequel les notions de « Sénat » et de « seconde chambre » ne sont pas synonymes, c'est-à-dire que le rejet du Sénat n'est pas forcément le rejet de toute seconde chambre et que l'acceptation d'une seconde chambre n'est pas forcément l'acceptation du Sénat.
Il apparaît alors que depuis 1945, la gauche manifeste son hostilité au Sénat tout en se déclarant favorable à l'existence d'une seconde chambre.
Vincent Boyer, docteur en droit public, est attaché temporaire d'enseignement et de recherche à l'université des sciences sociales de Toulouse I.
EAN | 9782296044272 |
ISBN | 978-2-296-04427-2 |
Date de parution | 19/11/2007 |
Nombres de pages | 558 |
Type d’ouvrage | Thèses |
Support | Livre |
Langue | Français |
Auteur(s) | Vincent Boyer |
Editeur | L'Harmattan |
Collection | Logiques Juridiques |
Thème | Droit > Sciences politiques |