
La République d'Arménie : 1918-1920
- Auteur : Anahide Ter Minassian
- Editeur : Complexe
- Collection : Historiques
- Numéro du volume : 1
- Parution : 02/04/2006
- EAN : 9782804800925
- 324 pages
Non disponible actuellement chez l'éditeur
Le XXe siècle, siècle du génocide des Arméniens de l'Empire ottoman, en 1915, a été aussi le siècle de la résurrection d'un État arménien.
La Première République d'Arménie (1918-1920) a été fondée en Transcaucasie, dans le chaos et la famine, dans le sillage de la Première Guerre mondiale et de la Révolution russe. Encombré de réfugiés et d'orphelins, l'État arménien réussit cependant à jeter les fondements d'une démocratie parlementaire dans laquelle le droit de vote est reconnu aux femmes, l'enseignement primaire est obligatoire et la séparation de l'Église et de l'État est réalisée.
Bien que les Alliés aient pris l'engagement de garantir l'existence et la sécurité du peuple arménien, ils renoncent à appliquer le traité de Sèvres (août 1920) qui lui accorde d'importantes compensations territoriales en Turquie.
Enjeu de la politique internationale, située au carrefour de deux mouvements révolutionnaires, bolchévique et kémaliste, la République d'Arménie succombe sous les coups portés par l'armée kémaliste au moment où se forme un « axe Ankara-Moscou ».
Néanmois, la Première République d'Arménie a été le socle sur lequel s'est accomplie l'évolution future de l'Arménie soviétique (1921-1991) et de la république d'Arménie, indépendante depuis 1991 ; elle a légué un territoire, une capitale, Erevan, un drapeau tricolore, une langue nationale et une volonté d'indépendance nationale, mais aussi la question de terres irrédentistes comme celle de la république du Haut-Karabagh.
Une question d'Histoire qui nous renvoie à l'actualité.
Maître de conférences à l'université de Paris I, Anahide Ter Minassian dirige depuis plus de dix ans un séminaire consacré à l'histoire contemporaine des Arméniens, à l'école des Hautes Études en sciences sociales.
La Première République d'Arménie (1918-1920) a été fondée en Transcaucasie, dans le chaos et la famine, dans le sillage de la Première Guerre mondiale et de la Révolution russe. Encombré de réfugiés et d'orphelins, l'État arménien réussit cependant à jeter les fondements d'une démocratie parlementaire dans laquelle le droit de vote est reconnu aux femmes, l'enseignement primaire est obligatoire et la séparation de l'Église et de l'État est réalisée.
Bien que les Alliés aient pris l'engagement de garantir l'existence et la sécurité du peuple arménien, ils renoncent à appliquer le traité de Sèvres (août 1920) qui lui accorde d'importantes compensations territoriales en Turquie.
Enjeu de la politique internationale, située au carrefour de deux mouvements révolutionnaires, bolchévique et kémaliste, la République d'Arménie succombe sous les coups portés par l'armée kémaliste au moment où se forme un « axe Ankara-Moscou ».
Néanmois, la Première République d'Arménie a été le socle sur lequel s'est accomplie l'évolution future de l'Arménie soviétique (1921-1991) et de la république d'Arménie, indépendante depuis 1991 ; elle a légué un territoire, une capitale, Erevan, un drapeau tricolore, une langue nationale et une volonté d'indépendance nationale, mais aussi la question de terres irrédentistes comme celle de la république du Haut-Karabagh.
Une question d'Histoire qui nous renvoie à l'actualité.
Maître de conférences à l'université de Paris I, Anahide Ter Minassian dirige depuis plus de dix ans un séminaire consacré à l'histoire contemporaine des Arméniens, à l'école des Hautes Études en sciences sociales.
EAN | 9782804800925 |
ISBN | 978-2-8048-0092-5 |
Date de parution | 02/04/2006 |
Nombres de pages | 324 |
Numéro du volume | 1 |
Numéro de série | 151 |
Type d’ouvrage | Essais |
Support | Livre |
Langue | Français |
Auteur(s) | Anahide Ter Minassian |
Editeur | Complexe |
Collection | Historiques |
Thème | Droit > Droit international et étranger > Droit étranger |