La violence politique et son deuil
L'après 68 en France et en Italie
- Auteur : Isabelle Sommier
- Editeur : Presses Universitaires de Rennes - P.U.R.
- Collection : Essais
- Parution : 17/04/2008
- EAN : 9782753506091
- 254 pages
Expédié sous 6 à 10 jours
En France comme en Italie, il y a seulement quarante ans, la violence exercée au nom de la classe ouvrière était fortement exaltée. N'est-elle pas « l'accoucheuse de toute vieille société », le prélude mais aussi l'instrument de la révolution prolétarienne que les nombreux groupes d'extrême gauche de l'époque appelaient de leurs voeux ? C'est dans cette attente de l'épreuve décisive que se développent, au sortir de 68,
agit-prop et « actions exemplaires ».
Pourtant, très vite, la violence finit par être abandonnée, parfois même abjurée, par la majorité de ceux qui la préconisaient.
Seule l'Italie connaîtra le « passage à l'acte », qui restera cependant résiduel par rapport au nombre initial de candidats-soldats de la Révolution. Comment expliquer cette séduction du recours à la violence, intense au-delà des Alpes, plus retenue en France ? Quels ont été les ressorts de cette critique des armes qui, le plus souvent, conduira au désengagement et au retrait dans la sphère privée ? Peut-on faire le deuil de la violence politique sans « tuer le mort » : cet idéal révolutionnaire qui la légitimait ?
Telles sont les questions auxquelles Isabelle Sommier s'efforce de répondre, à l'heure où la France célèbre le quarantième anniversaire des événements de mai 1968.
Isabelle Sommier est maître de conférences en science politique à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne et directrice du Centre de recherches politiques de la Sorbonne (CNRS-Paris I). Spécialiste de la violence et des mouvements sociaux, elle a notamment publié La violence révolutionnaire, Paris, Presses de Sciences Po, 2008 ; La France rebelle, en co-direction avec Xavier Crettiez, Paris, Michalon, 2006 : Officier et communiste dans les guerres coloniales, avec Jean Brugié, Paris, Flammarion, 2005 et Le renouveau des mouvements contestataires à l'heure de la mondialisation, Paris, Flammarion, Champs, 2003.
agit-prop et « actions exemplaires ».
Pourtant, très vite, la violence finit par être abandonnée, parfois même abjurée, par la majorité de ceux qui la préconisaient.
Seule l'Italie connaîtra le « passage à l'acte », qui restera cependant résiduel par rapport au nombre initial de candidats-soldats de la Révolution. Comment expliquer cette séduction du recours à la violence, intense au-delà des Alpes, plus retenue en France ? Quels ont été les ressorts de cette critique des armes qui, le plus souvent, conduira au désengagement et au retrait dans la sphère privée ? Peut-on faire le deuil de la violence politique sans « tuer le mort » : cet idéal révolutionnaire qui la légitimait ?
Telles sont les questions auxquelles Isabelle Sommier s'efforce de répondre, à l'heure où la France célèbre le quarantième anniversaire des événements de mai 1968.
Isabelle Sommier est maître de conférences en science politique à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne et directrice du Centre de recherches politiques de la Sorbonne (CNRS-Paris I). Spécialiste de la violence et des mouvements sociaux, elle a notamment publié La violence révolutionnaire, Paris, Presses de Sciences Po, 2008 ; La France rebelle, en co-direction avec Xavier Crettiez, Paris, Michalon, 2006 : Officier et communiste dans les guerres coloniales, avec Jean Brugié, Paris, Flammarion, 2005 et Le renouveau des mouvements contestataires à l'heure de la mondialisation, Paris, Flammarion, Champs, 2003.
EAN | 9782753506091 |
ISBN | 978-2-7535-0609-1 |
Date de parution | 17/04/2008 |
Nombres de pages | 254 |
Type d’ouvrage | Essais |
Support | Livre |
Langue | Français |
Auteur(s) | Isabelle Sommier |
Editeur | Presses Universitaires de Rennes - P.U.R. |
Collection | Essais |
Thème | Droit > Droit international et étranger > Autres ouvrages |
Thème secondaire | Droit > Théorie / Sociologie / Histoire / Philosophie / Histoire du droit > Histoire du droit |