Résumé
L'écriture se présente-t-elle en amie ou en ennemie des grands procès ?
Jean Foyer (1921-2008) écrit dans son ouvrage d'histoire de la justice que différents régimes politiques « auront recours à des juridictions pénales d'exception ou du moins à des juridictions politiques. On conserve le cadre, les méthodes, on élimine de la justice les adversaires politiques, on les remplace par des amis ».
L'amitié est - en justice - refuge et opportunité. Elle est également rejet et adversité.
Les écrivains ont été - à l'instar de tout justiciable - en proie à l'écriture amie ou ennemie des grands procès.
Ils ont pu, pendant et après la Seconde Guerre mondiale, devenir les aventuriers d'un double jeu de l'écriture.
Catherine Puigelier est professeur à l'université Paris-Lumières (Paris VIII) et membre du Laboratoire de droit social de l'université Panthéon-Assas (Paris II). Elle est responsable du master 2 Droit médical et de la santé et coresponsable du master Droit processuel de l'université Paris-Lumières.