Les infractions sexuelles à l'épreuve du numérique

Le numérique est une source inépuisable de richesses et d’échanges. Pourtant, il présente un « envers du décor » et recèle de nombreux dangers. Les infractions sexuelles se multiplient en raison du développement des technologies. L’anonymat change le profil des auteurs. Internet permet une diffusion sans précédent de l’atteinte sexuelle. Mais Internet est également l’outil d’une revanche des victimes qui dénoncent sur les réseaux sociaux les abus sexuels.

Dans ce nouveau paradigme, le rapport de l’infraction au temps et à l’espace est bouleversé. Les innovations technologiques se traduisent alors par des innovations jurisprudentielles et législatives, pour combattre cette nouvelle délinquance.

Charlotte Dubois est Professeur à l’université de Bourgogne, membre du Centre Innovation et droit et membre associé de l’Institut de criminologie et de droit pénal de l’université Paris Panthéon-Assas. Ses enseignements et travaux de recherche portent tant sur le droit civil que sur le droit pénal.
Pauline Le Monnier de Gouville est Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à l’université Paris Panthéon-Assas et membre de l’Institut de criminologie et de droit pénal. Spécialisée en droit pénal et en procédure pénale, elle est également directrice des études de l’Institut d’études judiciaires Pierre Raynaud (Université Paris Panthéon-Assas).
Contributions de Marthe Bouchet, Aurélie Cappello, François Daoust, Nathalie Droin, Charlotte Dubois, Carole Hardouin-Le Goff, Pauline Le Monnier de Gouville, Agathe Lepage, Neïla Moore, Jacques Olivier, Laurent Saenko, Claire Sourzat, Édouard Verny.