
Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire. Dictionnaire biographique 1790-1814
- Auteur : Guy Antonetti
- Editeur : IGPDE
- Collection : XIXe et XXe siècles
- Numéro du tome : 1
- Parution : 30/10/2007
- EAN : 9782110948052
- 376 pages
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Ce dictionnaire rassemble, en quarante-cinq notices réparties en trois
volumes, les biographies très documentées des ministres des Finances, de la Révolution française jusqu'à la fi n du Second Empire. Illustrées pour la plupart d'un portrait, enrichies par le dépouillement d'archives jusqu'alors inexploitées, telles que les archives notariales, elles détaillent les précisions recueillies sur la famille de chaque ministre, sur son éducation, sur sa fortune familiale et enfi n sur sa carrière et son rôle dans la gestion des finances. Toute l'histoire fi nancière de la France à cette époque est évoquée à travers les parcours de ces ministres.
Dans ce premier volume qui couvre la période allant de la retraite de Necker
(1790) à la fin de l'Empire (1814), l'auteur expose comment les ministres
durent d'abord gérer l'oeuvre de destruction révolutionnaire (démantèlement du Contrôle général des finances, amenuisement du pouvoir ministériel, abolition de la fiscalité indirecte, séparation des Finances et du Trésor) et la mise en place de nouvelles structures, inefficaces et inadaptées aux besoins de la guerre (fi scalité fondée principalement sur une contribution foncière insuffisante, gestion locale confi ée à des élus, recours à l'inflation des assignats).
Puis, sous le Consulat et l'Empire, le trio des grandes figures, Gaudin, Barbé-Marbois et Mollien, organisa le bon fonctionnement des institutions financières « ordinaires » (rétablissement de la fi scalité indirecte et d'une administration fiscale de fonctionnaires hiérarchisés, confection du cadastre), les fi nances « extraordinaires » de la guerre étant mises à la charge des pays conquis, vaincus ou alliés. Le budget ordinaire de la France, évalué à 500 millions environ au début de la Révolution, monta à près de 800 millions à la fi n de l'Empire : cette effi cace machine financière fut agencée par un haut personnel, issu des bureaux de l'Ancien Régime, attaché à ses méthodes et ses usages, résolument accroché aux places et
indifférent aux changements de régimes politiques.
Agrégé des Facultés de droit, professeur émérite à l'Université Panthéon-Assas (Paris II), où il enseigna l'histoire économique et fi nancière, Guy Antonetti a publié de nombreux ouvrages d'histoire des XVIIIe et XIXe siècles, parmi lesquels : Histoire politique et sociale contemporaine, Louis-Philippe, La monarchie constitutionnelle.
volumes, les biographies très documentées des ministres des Finances, de la Révolution française jusqu'à la fi n du Second Empire. Illustrées pour la plupart d'un portrait, enrichies par le dépouillement d'archives jusqu'alors inexploitées, telles que les archives notariales, elles détaillent les précisions recueillies sur la famille de chaque ministre, sur son éducation, sur sa fortune familiale et enfi n sur sa carrière et son rôle dans la gestion des finances. Toute l'histoire fi nancière de la France à cette époque est évoquée à travers les parcours de ces ministres.
Dans ce premier volume qui couvre la période allant de la retraite de Necker
(1790) à la fin de l'Empire (1814), l'auteur expose comment les ministres
durent d'abord gérer l'oeuvre de destruction révolutionnaire (démantèlement du Contrôle général des finances, amenuisement du pouvoir ministériel, abolition de la fiscalité indirecte, séparation des Finances et du Trésor) et la mise en place de nouvelles structures, inefficaces et inadaptées aux besoins de la guerre (fi scalité fondée principalement sur une contribution foncière insuffisante, gestion locale confi ée à des élus, recours à l'inflation des assignats).
Puis, sous le Consulat et l'Empire, le trio des grandes figures, Gaudin, Barbé-Marbois et Mollien, organisa le bon fonctionnement des institutions financières « ordinaires » (rétablissement de la fi scalité indirecte et d'une administration fiscale de fonctionnaires hiérarchisés, confection du cadastre), les fi nances « extraordinaires » de la guerre étant mises à la charge des pays conquis, vaincus ou alliés. Le budget ordinaire de la France, évalué à 500 millions environ au début de la Révolution, monta à près de 800 millions à la fi n de l'Empire : cette effi cace machine financière fut agencée par un haut personnel, issu des bureaux de l'Ancien Régime, attaché à ses méthodes et ses usages, résolument accroché aux places et
indifférent aux changements de régimes politiques.
Agrégé des Facultés de droit, professeur émérite à l'Université Panthéon-Assas (Paris II), où il enseigna l'histoire économique et fi nancière, Guy Antonetti a publié de nombreux ouvrages d'histoire des XVIIIe et XIXe siècles, parmi lesquels : Histoire politique et sociale contemporaine, Louis-Philippe, La monarchie constitutionnelle.
EAN | 9782110948052 |
ISBN | 978-2-11-094805-2 |
Date de parution | 30/10/2007 |
Nombres de pages | 376 |
Numéro du tome | 1 |
Type d’ouvrage | Dictionnaires |
Support | Livre |
Langue | Français |
Auteur(s) | Guy Antonetti |
Editeur | IGPDE |
Collection | XIXe et XXe siècles |
Thème | Droit > Théorie / Sociologie / Histoire / Philosophie / Histoire du droit > Histoire du droit |
Thème secondaire | Économie > Histoire économique |