
Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire. Dictionnaire biographique 1814-1848
- Auteur : Guy Antonetti
- Editeur : IGPDE
- Collection : XIXe et XXe siècles
- Numéro du tome : 2
- Parution : 30/10/2007
- EAN : 9782110948076
- 624 pages
Expédié sous 2 à 5 jours
Ce dictionnaire rassemble, en quarante-cinq notices réparties en trois
volumes, les biographies très documentées des ministres des Finances, de la Révolution française jusqu'à la fin du Second Empire. Illustrées pour la plupart d'un portrait, enrichies par le dépouillement d'archives jusqu'alors inexploitées, telles que les archives notariales, elles détaillent les précisions recueillies sur la famille de chaque ministre, sur son éducation, sur sa fortune familiale et enfi n sur sa carrière et son rôle dans la gestion des finances. Toute l'histoire fi nancière de la France à cette époque est évoquée à travers les parcours de ces ministres.
Dans ce second volume qui couvre la période allant de la Restauration
(1814) à la fi n de la monarchie de Juillet (1848), l'auteur souligne notamment l'importance de l'action déployée par les cinq fi gures ministérielles éminentes que furent Louis, Corvetto, Villèle, Humann et Lacave-Laplagne. Ils fixèrent pour l'essentiel les grands traits de l'organisation financière de la France contemporaine : réunion des Finances et du Trésor dans un seul
ministère, mise au point de la procédure parlementaire du vote du budget annuel et du contrôle de l'exécution des exercices passés, développement du principe de la spécialité budgétaire, régularisation du mouvement général des fonds en relation avec la Banque de France et l'utilisation de bons du Trésor, réglementation de la comptabilité publique Seule survivance
archaïque : le recours à l'emprunt en perpétuel, ce qui posa le problème
de la diversifi cation du taux des emprunts, de la conversion des rentes et
de l'amortissement de la dette. Le budget annuel, de 900 millions en 1816,
s'éleva à près d'un milliard et demi en 1848, la politique des grands travaux,
en particulier la construction des chemins de fer, ayant creusé un défi cit
croissant à partir de 1840, ce qui compromit la solidité du régime.
Agrégé des Facultés de droit, professeur émérite à l'Université Panthéon- Assas (Paris II), où il enseigna l'histoire économique et fi nancière, Guy Antonetti a publié de nombreux ouvrages d'histoire des XVIIIe et XIXe siècles,
parmi lesquels : Histoire politique et sociale contemporaine, Louis-Philippe,
La monarchie constitutionnelle.
volumes, les biographies très documentées des ministres des Finances, de la Révolution française jusqu'à la fin du Second Empire. Illustrées pour la plupart d'un portrait, enrichies par le dépouillement d'archives jusqu'alors inexploitées, telles que les archives notariales, elles détaillent les précisions recueillies sur la famille de chaque ministre, sur son éducation, sur sa fortune familiale et enfi n sur sa carrière et son rôle dans la gestion des finances. Toute l'histoire fi nancière de la France à cette époque est évoquée à travers les parcours de ces ministres.
Dans ce second volume qui couvre la période allant de la Restauration
(1814) à la fi n de la monarchie de Juillet (1848), l'auteur souligne notamment l'importance de l'action déployée par les cinq fi gures ministérielles éminentes que furent Louis, Corvetto, Villèle, Humann et Lacave-Laplagne. Ils fixèrent pour l'essentiel les grands traits de l'organisation financière de la France contemporaine : réunion des Finances et du Trésor dans un seul
ministère, mise au point de la procédure parlementaire du vote du budget annuel et du contrôle de l'exécution des exercices passés, développement du principe de la spécialité budgétaire, régularisation du mouvement général des fonds en relation avec la Banque de France et l'utilisation de bons du Trésor, réglementation de la comptabilité publique Seule survivance
archaïque : le recours à l'emprunt en perpétuel, ce qui posa le problème
de la diversifi cation du taux des emprunts, de la conversion des rentes et
de l'amortissement de la dette. Le budget annuel, de 900 millions en 1816,
s'éleva à près d'un milliard et demi en 1848, la politique des grands travaux,
en particulier la construction des chemins de fer, ayant creusé un défi cit
croissant à partir de 1840, ce qui compromit la solidité du régime.
Agrégé des Facultés de droit, professeur émérite à l'Université Panthéon- Assas (Paris II), où il enseigna l'histoire économique et fi nancière, Guy Antonetti a publié de nombreux ouvrages d'histoire des XVIIIe et XIXe siècles,
parmi lesquels : Histoire politique et sociale contemporaine, Louis-Philippe,
La monarchie constitutionnelle.
EAN | 9782110948076 |
ISBN | 978-2-11-094807-6 |
Date de parution | 30/10/2007 |
Nombres de pages | 624 |
Numéro du tome | 2 |
Type d’ouvrage | Documents |
Support | Livre |
Langue | Français |
Auteur(s) | Guy Antonetti |
Editeur | IGPDE |
Collection | XIXe et XXe siècles |
Thème | Économie > Histoire économique |
Thème secondaire | Droit > Finances publiques / Droit budgétaire > Autres ouvrages |