
Traité d'histoire européenne des institutions
XVIe-XIXe siècle
- Auteur : Jacques Bouineau
- Editeur : LexisNexis
- Collection : Traités
- Parution : 19/02/2009
- EAN : 9782711013234
- 973 pages
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L'époque moderne unit trois siècles d'absolutisme ; l'industrialisation est le temps du XIXe siècle. Ces deux évidences simples semblent suffire pour caractériser la période qu'embrasse cet ouvrage. Mais si elles sont justes, elles sont insuffisantes pour résumer ces quatre cents ans.
L'absolutisme, tout d'abord, est une notion complexe. Volontiers identifié à l'arbitraire, il a perdu son sens juridique originel qui en faisait un pouvoir indépendant. L'amalgame vient, d'une part, de la confusion entre la théorie et la pratique, c'est-à-dire entre les principes juridiques et les réalités empiriques. Il procède, d'autre part, de volontés partisanes qui, souvent pour des motifs fort éloignés les uns des autres, se rejoignent néanmoins sur un point : la volonté de soutenir des pouvoirs périphériques aux dépens du pouvoir central.
L'industrialisation, ensuite, n'est pas vécue de la même manière en fonction des religions, des convictions sociales, de ce que l'on appelait naguère les « moeurs » des différentes nations.
Car l'Europe n'est pas une, mais elle est plurielle. Les deux masses de l'Europe du Nord et de l'Europe du Sud distinguées dans les siècles médiévaux se retrouvent encore entre le xvie et le xixe siècle. Toutefois, deux puissances émergent bientôt, qui éclipsent peu ou prou les autres et vont prétendre se partager le monde : la France et l'Angleterre.
Pour analyser cette réalité complexe, le présent ouvrage propose de recourir à des concepts juridiques, dépassant la culture des États-nations, et permettant d'apprécier un ensemble disparate avec des normes communes. Les deux critères retenus sont d'une part la res publica pour juger des cadres institutionnels, la persona d'autre part pour appréhender les hommes qui vivent en société.
Agrégé des facultés de droit et docteur en histoire médiévale, Jacques Bouineau a été successivement professeur aux universités de Poitiers, puis de Paris X-Nanterre, chargé de cours à l'université de Paris V, professeur associé aux Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan, professeur invité à l'université d'Aïn-Shams (Le Caire) et Pablo de 0lavide (Séville). Directeur de la revue, puis de la collection « Méditerranées » (L'Harmattan), il a dirigé l'Institut de droit des affaires internationales du Caire. Il est actuellement professeur à l'université de La Rochelle, et directeur du Centre d'études internationales sur la romanité. Il vient d'être élu membre de l'Académie de Saintonge.
L'absolutisme, tout d'abord, est une notion complexe. Volontiers identifié à l'arbitraire, il a perdu son sens juridique originel qui en faisait un pouvoir indépendant. L'amalgame vient, d'une part, de la confusion entre la théorie et la pratique, c'est-à-dire entre les principes juridiques et les réalités empiriques. Il procède, d'autre part, de volontés partisanes qui, souvent pour des motifs fort éloignés les uns des autres, se rejoignent néanmoins sur un point : la volonté de soutenir des pouvoirs périphériques aux dépens du pouvoir central.
L'industrialisation, ensuite, n'est pas vécue de la même manière en fonction des religions, des convictions sociales, de ce que l'on appelait naguère les « moeurs » des différentes nations.
Car l'Europe n'est pas une, mais elle est plurielle. Les deux masses de l'Europe du Nord et de l'Europe du Sud distinguées dans les siècles médiévaux se retrouvent encore entre le xvie et le xixe siècle. Toutefois, deux puissances émergent bientôt, qui éclipsent peu ou prou les autres et vont prétendre se partager le monde : la France et l'Angleterre.
Pour analyser cette réalité complexe, le présent ouvrage propose de recourir à des concepts juridiques, dépassant la culture des États-nations, et permettant d'apprécier un ensemble disparate avec des normes communes. Les deux critères retenus sont d'une part la res publica pour juger des cadres institutionnels, la persona d'autre part pour appréhender les hommes qui vivent en société.
Agrégé des facultés de droit et docteur en histoire médiévale, Jacques Bouineau a été successivement professeur aux universités de Poitiers, puis de Paris X-Nanterre, chargé de cours à l'université de Paris V, professeur associé aux Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan, professeur invité à l'université d'Aïn-Shams (Le Caire) et Pablo de 0lavide (Séville). Directeur de la revue, puis de la collection « Méditerranées » (L'Harmattan), il a dirigé l'Institut de droit des affaires internationales du Caire. Il est actuellement professeur à l'université de La Rochelle, et directeur du Centre d'études internationales sur la romanité. Il vient d'être élu membre de l'Académie de Saintonge.
EAN | 9782711013234 |
ISBN | 978-2-7110-1323-4 |
Date de parution | 19/02/2009 |
Nombres de pages | 973 |
Type d’ouvrage | Traités |
Support | Livre |
Langue | Français |
Auteur(s) | Jacques Bouineau |
Editeur | LexisNexis |
Collection | Traités |
Thème | Droit > Droit européen > Droit institutionnel |
Thème secondaire | Droit > Théorie / Sociologie / Histoire / Philosophie / Histoire du droit > Histoire du droit |